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si les choses m'étaient contées
si les choses m'étaient contées
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21 février 2017

Le liseur de Bernhard Schlink

liseur

Michaël a quinze ans lorsqu’il rencontre Hanna, jeune femme de trente-cinq ans. Tous les jours pendant six mois, il vient chez elle et lui fait la lecture à haute voix. Il découvre avec elle les plaisirs de l’amour. Un jour, elle disparaît. Sept ans plus tard, Michaël, étudiant en droit, assiste au procès de cinq criminelles. Cinq femmes, gardiennes des camps de concentration. Parmi ces femmes, il reconnaît Hanna. Elle n’a pas une bonne défense et est condamnée à perpétuité. Michaël, écoutant les récits des survivantes et se remémorant leur histoire, comprend qu’elle ne peut pas être coupable puisqu’elle ne sait ni lire ni écrire. Il décide de reprendre les lectures à voix haute et lui fait des cassettes afin qu’elle continue d’écouter des histoires.

Un roman non pas sur les horreurs de la guerre mais sur la culpabilité, la difficulté d’une réparation et sur le premier amour, celui que personne ne pourra oublier. Comment peut-on pardonner à une personne qu’on a aimée toutes les horreurs qu’elle a fait subir à d’autres ? Le choix de l’histoire d’amour n’est pas là pour adoucir le fond mais pour étayer un point de vue bien spécifique, est-ce que l’amour pour quelqu’un nous permet de lui pardonner ses actes les plus atroces ? Ce roman nous fait réfléchir et nous permet de ne pas oublier.

Éditions Gallimard - 20€

Éditions Folio - 8€

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