Le jour où Anita envoya tout balader de Katarina Bivald

Anita a 38 ans, un travail d’hôtesse de caisse à Extra Market et une fille de 19 ans qui quitte le nid familial pour poursuivre ses études. Bref, elle mène une petite vie tranquille et quelque peu fade. Elle se décide alors à réaliser quelques-uns de ces rêves d’adolescente, notamment apprendre à conduire une moto. Se sentant de plus en plus vivante, elle s’embarque également dans le projet de la fête de la ville, reprend contact avec sa mère sénile et redécouvrir les joies et les peines amoureuses. Une vie un peu plus rythmée qui la sort de son confort quotidien et qui la pousse à prendre des décisions qu’elle n’aurait jamais prise avant.

L’autrice nous embraque en Suède auprès de cette femme que l’on trouve bien trop mère poule avec sa fille de 19 ans mais qui s’évertue à vouloir exister en tant que personne et non plus en tant que mère de. Certes, on peut mettre un peu de temps à entrer dans ce roman mais une fois qu’on y est, on a qu’une envie qu’Anita sorte de sa vie morose et terne pour une vie plus exaltée où l’amour triomphe malgré tout. C’est une jolie histoire pleine de tendresse qui nous invite à profiter de chaque instant de notre vie et nous dire que tous les rêves, même à l’approche de la quarantaine, sont réalisables si on s’en donne un tant soit peu les moyens. Bref, c’est une douce histoire qui fait du bien au moral !

Éditions J'ai lu - 8€